_Work with Lina Bentaleb & Alma Kelber as modlocq.
Thoughts on the appropriation and sharing of the interior of the Brussels city block as part of the call for ideas desired space by ica-wb.
Réflexion sur l’appropriation et le partage de l’intérieur d’îlot bruxellois dans le cadre de l’appel à idées desired space par ica-wb.
Thoughts on the appropriation and sharing of the interior of the Brussels city block as part of the call for ideas desired space by ica-wb.
Réflexion sur l’appropriation et le partage de l’intérieur d’îlot bruxellois dans le cadre de l’appel à idées desired space par ica-wb.
Alors que l’accès à l’espace public – ou la sortie de l’espace privé – nous est limité, un lieu intermédiaire révèle son potentiel : l’îlot (bruxellois).
Cette somme d’habitats forme un lieu collectif, sorte de petit quartier isolé et secret, dont le coeur n’est accessible qu’aux regards et aux corps de ses occupants. Cet intérieur commun, un élément le caractérise et le structure : le mur de clôture.
Pour l’occupant du rez dans son jardin, il est gage d’intimité, support d’appropriation et source de mystère : à qui est cette balle ? D’où vient cette odeur de grillade qui fait tant envie ? Qui est-ce qui répète des partitions sur sa terrasse ? Pour celui à l’étage, c’est déjà plus clair ! De sa fenêtre – ou son balcon – il surplombe les jardins. D’ici il voit le squelette que forment tous ces murs. Une question lui vient alors à l’esprit : que se passe-t-il si on les perce ?
Cette réflexion peut être le point de départ de beaucoup d’autres questions. Quel statut aurait le grand arbre du 37 si l’on pouvait y marcher autour ? Ne serait-ce pas agréable de pouvoir profiter de l’exposition du 184 pour s’étendre dans l’herbe et prendre le soleil ? Ne pourrait-on pas profiter de la topographie plate entre le 3 et le 7 pour que les enfants jouent au foot ? Et la violoniste du 141, elle pourrait nous faire un concert – plus officiel…
Par un processus de déconstruction partielle des murs – donc des limites – fenêtres et lieux communs peuvent émerger en fonction des envies et des besoins. Cette transformation doit venir d’une entente entre voisins et se constituer sur un temps long. Elle ne renie pas l’espace privé, elle laisse simplement une porte ouverte à un peu de mise en commun pour tous les habitants de l’îlot.
Cette somme d’habitats forme un lieu collectif, sorte de petit quartier isolé et secret, dont le coeur n’est accessible qu’aux regards et aux corps de ses occupants. Cet intérieur commun, un élément le caractérise et le structure : le mur de clôture.
Pour l’occupant du rez dans son jardin, il est gage d’intimité, support d’appropriation et source de mystère : à qui est cette balle ? D’où vient cette odeur de grillade qui fait tant envie ? Qui est-ce qui répète des partitions sur sa terrasse ? Pour celui à l’étage, c’est déjà plus clair ! De sa fenêtre – ou son balcon – il surplombe les jardins. D’ici il voit le squelette que forment tous ces murs. Une question lui vient alors à l’esprit : que se passe-t-il si on les perce ?
Cette réflexion peut être le point de départ de beaucoup d’autres questions. Quel statut aurait le grand arbre du 37 si l’on pouvait y marcher autour ? Ne serait-ce pas agréable de pouvoir profiter de l’exposition du 184 pour s’étendre dans l’herbe et prendre le soleil ? Ne pourrait-on pas profiter de la topographie plate entre le 3 et le 7 pour que les enfants jouent au foot ? Et la violoniste du 141, elle pourrait nous faire un concert – plus officiel…
Par un processus de déconstruction partielle des murs – donc des limites – fenêtres et lieux communs peuvent émerger en fonction des envies et des besoins. Cette transformation doit venir d’une entente entre voisins et se constituer sur un temps long. Elle ne renie pas l’espace privé, elle laisse simplement une porte ouverte à un peu de mise en commun pour tous les habitants de l’îlot.